Blocus forestiers : les transporteurs jeannois demandent l’aide de Québec

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Par dhudon
Blocus forestiers : les transporteurs jeannois demandent l’aide de Québec

Les transporteurs forestiers travaillant sur les chantiers de Résolu au Lac-Saint-Jean lancent un appel au gouvernement du Québec pour qu’il les aide à traverser la crise, se disant pris en otage par le blocus de certains chemins forestiers du secteur Girardville et Mistassini.

Ce blocus les empêche, disent-ils, d’effectuer convenablement leur travail.

« Cette situation engendre des pertes de revenus importantes pour ces entreprises de transport qui se trouvaient déjà dans une situation précaire, à la suite aux nombreux feux de forêt cet été », dit Carol Girard, représentant forestier pour l’Association nationale des camionneurs artisans inc. (ANCAI).

Serge Bolduc est camionneur pour l’usine PFR de Girardville.

« Il est impossible pour les transporteurs forestiers de rattraper ce qu’ils ont perdu depuis le début de la saison et d’ici le printemps prochain, ce qu’ils auront perdu sera perdu. Malheureusement, plusieurs auront de la difficulté à joindre les deux bouts lors de la prochaine période de dégel ».

Les transporteurs rappellent qu’ils ont eu à subir ces dernières années d’importantes hausses en coûts d’exploitation et qu’ils devront chercher des solutions pour diminuer ces pertes de revenus qui s’accumulent depuis juin dernier.

Agir rapidement

Carol Girard rappelle que les camionneurs sont aussi tributaires de la météo pour la partie de transport effectué en forêt et demande au gouvernement d’agir rapidement afin d’aider ces entreprises en cette période de crise.

Pourtant, ajoute-t-il, les démarches entreprises la semaine passée par le ministre Ian Lafrenière, responsable des Relations avec les Première Nations et les Inuit, annonçaient un dénouement positif.

« Le dossier a pris une tout autre tournure ce lundi avec un nouveau blocus. Le problème étant que la grande majorité des gens étant sur place n’ont aucun lien avec les communautés du secteur et ne sont pas là pour les bonnes raisons ».

Carol Girard croit que le dénouement de ce dossier passera par l’écoute et la négociation entre les communautés et le gouvernement.

L’ANCAI souhaite que son message soit entendu et espère que le gouvernement prendra la peine d’analyser le dossier dans l’objectif d’aider ces PME à traverser la crise actuelle.

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