Saint-Eugène-d’Argentenay remet la rue Principale à neuf

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Par Serge Tremblay
Saint-Eugène-d’Argentenay remet la rue Principale à neuf
Les travaux sont effectués par forage. Une méthode qui permet de limiter l’excavation. (Photo : Trium Médias - Serge Tremblay)

Saint-Eugène-d’Argentenay investit beaucoup d’argent pour refaire son réseau d’aqueduc. Des travaux d’un million de dollars sont en cours et d’autres évalués à 2,3 M$ sont prévus dans le futur.

« Nous sommes à faire des travaux d’aqueduc sur 800 mètres sur la rue Principale ainsi que sur les entrées d’eau des résidences. C’est un projet de 990 000 $ pour le remplacement de nos tuyaux. En 2019, nous avions fait 750 mètres à l’extrémité de notre réseau et on poursuit cette année », explique le maire, Gilles Dufour.

La municipalité n’avait pas le choix. La tuyauterie de fonte en place avait autour de 70 ans et causait de l’eau jaune. Une situation qu’il fallait régler.

« Le ministère (des Affaires municipales) était très enclin à ce que l’on remplace nos tuyaux. On a obtenu 580 000 $ de la TECQ (taxe sur l’essence et la contribution du Québec) et le programme Prim’eau finance 75% de la facture restante. »

Saint-Eugène-d’Argentenay n’a pas fini sortir son chéquier. Afin de finaliser le remplacement de la tuyauterie sur la rue Principale, un autre chantier sera nécessaire.

« On a un projet en partenariat avec le MTQ, qui en profitera pour refaire les émissaires pluviaux. Une fois que ce sera fait, toute la rue Principale aura été remise à neuf. On espère que la TECQ sera importante, c’est beaucoup d’argent pour notre municipalité. On attend une réponse », dit le maire.

Eaux usées

L’autre enjeu de taille pour Saint-Eugène-d’Argentenay est l’aménagement d’une usine d’assainissement des eaux usées. Comme le dossier a connu plusieurs retards, les coûts risquent de grimper.

« La dernière évaluation que l’on a date de 2019. À l’époque la firme MSH avait évalué les coûts à 3,9 M$. Aujourd’hui, on doit certainement être rendu à autour de 7 M$ », dit Gilles Dufour.

La municipalité a toutefois fait ses devoirs et après un long processus, elle est parvenue à acheter les terrains dont elle aura besoin pour ses bassins. Une question de zonage agricole a rendu la démarche plus difficile que prévu.

« L’acquisition du terrain pour nos étangs est faite. Maintenant, il faudra voir avec le gouvernement pour la suite des choses. C’est extrêmement coûteux. »

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