Adam Gilbert vit toute une tournée!

Adam Gilbert vit toute une tournée!
Adam Gilbert. (Photo : courtoisie)

Originaire d’Albanel, Adam Gilbert peut dire qu’il donne tout ce qu’il a à la musique. Impliqué dans une tournée de 45 spectacles, en 47 soirs, aux États-Unis et au Mexique, avec la formation The Hazytones, il ne s’épargne pas pour vivre pleinement sa passion!
Musicien, qui joue autant de la contrebasse que de la basse électrique, Adam Gilbert s’est joint récemment au groupe montréalais The Hazytones, qui pratique un peu dans le même style que le faisait Black Sabbath à l’époque.
«J’avais besoin d’un nouveau défi et j’avais appris que le bassiste de Hazytones les avait lâchés. Je savais qu’ils prévoyaient une grosse tournée et j’ai passé l’audition, car ça m’intéressait de vivre ça», raconte Adam Gilbert.
Expérience
L’Albanélois avait déjà un bon bagage d’expérience en musique. Il a notamment fait la tournée avec Québec Redneck Bluegrass Project et Élixir de Gumbo dans le passé.
«Faire la tournée avec eux m’avait déniaisé un peu et ça m’a appris beaucoup de choses, mais là, ça me prend tout mon bagage d’expérience, car on fait avec des moyens très limités. C’est une tournée do it yourself, pas une tournée professionnelle avec l’hôtel et tout.»
Cette décision, de faire avec des moyens restreints, le groupe l’a prise consciemment afin d’économiser pour produire un album studio de qualité.
«C’est mon prochain but musicalement de faire un album. On ramasse nos sous pour le faire au printemps.»

Adam Gilbert à San Francisco.

Persévérance
Pour Adam Gilbert, jouer de la musique ne souffre pas de compromis.
«J’ai toujours eu la chance d’avoir des employeurs qui m’ont donné la flexibilité d’ajuster mon horaire pour faire des shows. Lorsque ça ne fonctionnait pas, je quittais pour un autre emploi, car la musique reste ma priorité.»
À travers tout ça, le musicien a toujours eu son petit groupe rock en parallèle, qui porte d’ailleurs un nom évocateur de la région: Lake Saint-John Power & Paper Cie.
«J’essaie de garder mon pied au Lac, car je suis fier de venir de là. Mon père y a une ferme et j’essaie de ne pas perdre mon appartenance à la région. Je suis parti pour essayer de vivre de la musique, mais j’adore le monde du Lac!»

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