Parmi les meilleurs improvisateurs juniors du Saguenay-Lac-Saint-Jean, on retrouve deux jeunes Dolmissoises, Clara Boucher et Eva Lalancette.
Selon Marc Guiol, entraîneur des Ours-à-gants, il s’agit de deux des meilleures jeunes joueuses d’improvisation qu’il a pu voir jouer.
Qui aurait pu prédire un tel succès chez ces deux jeunes adolescentes? Pour y arriver, elles ont dû combattre leurs peurs et leurs craintes.
Pourtant, à leur arrivée au secondaire et comme c’est le cas pour plusieurs jeunes de leur âge, les obstacles à surmonter furent nombreux.
Être libre
Pour Clara Boucher, âgée de 14 ans, l’improvisation lui procure une liberté créative qui l’aide dans plusieurs sphères de sa vie.
«Chaque étape que je franchis m’apporte quelque chose et m’aide à aller plus loin dans la vie. Ça forge le caractère.»
Jouant depuis seulement deux ans, la jeune s’est grandement fait remarquer pendant le Bol d’Or, lors d’une improvisation mémorable, il y a deux ans.
Celle qui adore faire du théâtre et qui songe en faire un jour son métier, rêve aussi d’atteindre la LNI.
D’ici là, elle conseille à tous les jeunes de son âge, qui veulent être bien leur peau, de ne pas essayer de plaire aux autres.
Vaincre l’intimidation
Du côté d’Eva Lalancette, âgée de 15 ans, elle admet sans détour que l’improvisation lui a permis de combattre l’intimidation, dont elle était victime, lors de son entrée au secondaire.
«En secondaire 1, je me faisais intimider et j’avais peur de tout le monde. Ce fut une de mes pires années de ma vie.»
Elle reconnaît que l’improvisation fut bénéfique pendant cette importante étape, étape par laquelle plusieurs jeunes doivent passer.
«Je me cherchais et l’impro m’a aidée. Ça m’a aidée à savoir qui je suis, en me permettant d’explorer d’autres personnages. Je remercie Alexandre Boudreault du Jouvenceau, grâce à lui, j’ai surmonter mes peurs.»
Elle se voit continuer l’improvisation pour toujours et rêve du jour où elle gagnera le fameux Bol d’Or devant les siens.
Ayant maturé au cours des dernières années, la jeune désire lancer un message à tous les adolescents qui vivent la même situation.
«Peu importe le nombre de coups que tu peux recevoir, l’important est de ne jamais abandonner et de continuer pour réaliser tes rêves!»
On peut grandir grâce à l’impro!
