Plus d’une centaine de jeunes du primaire, du secondaire et du collégial étaient réunis dans le gymnase de la Cité Étudiante de Roberval dans le cadre de la finale régionale d’Expo-Science. Les sujets étaient variés et les jeunes étaient très bien renseignés.
Les robots cuistots – Gabrielle Chenard et Muriel Thibeault, École Saint-Sacrement, Alma
« Notre idée était à la base de faire un projet de robotique. Tout doit se faire rapidement de nos jours. Alors nous avons pensé à créer un robot qui peut accomplir diverses tâches. Notre enseignante de 5e année, Jacynthe Bérubé, s’est procuré des ensembles de robotique pour nous initier. Nous avons également eu l’aide de Jessye Fequet dans la réalisation de notre projet. Au début, c’était assez compliqué. Nous avons fait des erreurs, mais nous n’avons pas abandonné, l’essentiel étant d’avoir du plaisir. Les juges nous ont mis au défi et nous avons tenté de répondre à leur question de notre mieux. L’Expo-Science est une superbe activité. Nous n’avons jamais rien vécu de tel. »
De la couleur à perte de vue – Loica Bergeron et Alicia Ouellet, École Jeanne-Mance Saint-Prime
« Nous avons décidé de parler des divers colorants. Il y a les colorants alimentaires, synthétiques, minéraux, végétaux, hydrosolubles, artificiels, etc. Nous voulions à la base répondre à deux questions. Qui a inventé le colorant? Dans quoi utilisons-nous des colorants? Les recherches que nous avons effectuées nous ont permis de répondre à ces questions. Nous avons été étonnées d’apprendre que la majorité des colorants sont utilisés dans le domaine de l’alimentation. Il y en a dans presque tous les aliments. La viande hachée à l’épicerie est un excellent exemple. La couleur naturelle de la viande est le brun et non rouge. Ce sont des colorants bons à la consommation qui sont ajoutés. »
La gravité dans les jeux vidéo – Jérémy Bouchard, Polyvalente Jean-Dolbeau, Dolbeau-Mistassini
« Mon projet rassemble deux de mes passions : la physique et les jeux vidéo. Le mélange peut sembler assez étrange, mais je souhaitais voir si la gravité dans les jeux vidéo était réaliste. J’ai donc mis de côté tout le côté vulgarisation que j’avais déjà réalisé, pour me pencher sur le côté de l’expérimentation. J’ai dû communiquer avec les compagnies Sega et Nintendo afin d’avoir les dimensions des personnages comme Sonic et Mario. Par la suite, j’ai utilisé diverses formules pour déterminer le temps de chute, mais également pour calculer l’énergie nécessaire aux personnages pour sauter. C’est un sujet qui me passionne vraiment. Par contre, une petite erreur s’est glissée dans mes calculs. C’est l’un des juges qui me l’a mentionné. Par contre, il a été très sympathique et m’a aidé à la corriger. »
Robot chauve-souris – Arianne Tremblay, École l’Odyssée/Dominique-Racine Chicoutimi
Je suis passionnée par la robotique. C’est mon père qui m’a transmis cette passion. Il avait fait un robot qui distribuait des verres à boire. À mon tour, je voulais concevoir mon robot et le programmer. Je n’ai eu l’aide de personne pour la conception à l’exception de la pièce du corps, car il fallait utiliser une scie à ruban. J’ai confié cette tâche à un expert. Mon robot utilise dans capteurs ultra-sons pour se déplacer comme une chauve-souris. Ainsi, il peut se déplacer sans problème dans un labyrinthe. Il est programmé pour s’immobiliser à deux centièmes des murs et il peut tourner sur 360° grâce à une roue pivotante. Je ne suis qu’en 2e secondaire, mais déjà, je sais ce que je souhaite faire plus tard. »