Maintenir ouverte l’école Hélène-Laliberté
Péribonka – Devant l’obligation de cesser le programme d’anglais intensif dispensé à l’école Hélène-Laliberté de Péribonka, la direction de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets entend maintenir ouverte l’école en changeant sa vocation. On propose que l’école puisse être utilisée pour des groupes à l’éducation aux adultes de même que pour les groupes en formation professionnelle.
C’est ce qu’a indiqué le président de la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets, M. Rémi Rousseau, à l’issue des séances publiques d’information tenues la semaine dernière en regard de ce changement de vocation. M. Rousseau explique qu’à compter de septembre 2012, les cours d’anglais intensif à la 6e année du primaire seront obligatoires pour tous les élèves, ce qui amène la commission à changer ses façons de faire au niveau de la disponibilité des locaux. Alors que pour le secteur nord on donnait le programme d’anglais intensif à l’école Hélène-Laliberté, en septembre prochain on n’aura pas besoin de cette école pour dispenser les cours.
« Nous ne voulons pas fermer cette école, alors que les élèves fréquentant le primaire en provenance de Péribonka ne sont pas suffisants pour y organiser des classes », commente M. Rousseau. « Nous avons donc décidé de changer la vocation de l’école en lui donnant une vocation pour l’éducation aux adultes et à la formation professionnelle », précise le président de la Commission scolaire.
6e année
Maintenant que l’anglais intensif est obligatoire à la 6e année du primaire, et ceci pour tous les élèves, la Commission scolaire doit organiser des groupes avec suffisamment d’élèves, sans avoir recours à des classes multiples. Les consultations publiques tenues la semaine dernière auprès des parents, dont les élèves fréquentent l’école Bon-Pasteur de Sainte-Jeanne-d’Arc, s’inscrivaient aussi dans ce contexte alors que l’on avisait que les élèves de la 6e année seront transférés en septembre prochain à l’école des Prés-Verts de Saint-Augustin, au même titre que les élèves de Saint-Ludger-de-Milot.
Le président Rémi Rousseau souligne que le fait que tous les élèves de la 6e année doivent suivre l’anglais intensif cela demande des classes complètes et exclusive à cette année. Les inquiétudes des parents sont de nature pédagogique et d’encadrement. On demande à ce que l’encadrement et le support des enseignants à l’endroit des élèves ayant plus de difficultés soient davantage présents.
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