La Dolmissoise Véronique Ménard participe pour une 2e année

Parlement étudiant

Dolbeau-Mistassini – Véronique Ménard, originaire de Dolbeau-Mistassini et étudiante à l’Université Laval, participait à la 26e législature du Parlement étudiant du 2 au 6 janvier dernier. Pour cette dernière, il s’agissait d’une deuxième participation à cette simulation parlementaire où elle occupait cette année les fonctions de ministre des Sports et Loisirs.

C’est avec beaucoup de sérieux que Véronique Ménard a abordé son mandat de ministre des Sports et Loisirs lors de son passage au gouvernement pendant la 26e législature du Parlement étudiant. "J’ai procédé à la rédaction d’une déclaration ministérielle visant à moderniser les camps de jours. Ça m’a demandé beaucoup de recherche et je crois avoir réalisé quelque chose d’assez réaliste", explique-t-elle.

D’ailleurs, après avoir complété sa première expérience au Parlement étudiant en janvier 2011, Véronique avait indiqué à l’auteur de ces lignes qu’elle entendait revenir pour une deuxième année et visait à obtenir le ministère des Sports et Loisirs. C’est donc mission accomplie pour celle qui a également été journaliste aux sports pour le Nouvelles Hebdo. "Ça me tenait à cœur de parler des jeunes et ça m’a donné l’opportunité d’intervenir plus souvent que l’an dernier", précise-t-elle.

Outre son travail en tant que ministre, Véronique a également participé à une commission parlementaire, et pas n’importe laquelle. En effet, elle a été amenée à siéger sur une commission parlementaire visant à la création d’une agence anti-collusion. "Ce n’était pas facile puisque contrairement aux vrais députés, nous ne jouissons pas de l’immunité parlementaire. Il fallait surveiller ce que l’on disait et on ne pouvait pas faire mention de la commission Charbonneau", souligne Véronique.

Très heureuse de son expérience au Parlement étudiant, Véronique Ménard retient de cette 26e législature qu’il est faux de croire que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique. "La politique est très morose en ce moment, mais ce n’est pas vrai que les jeunes ne s’y intéressent pas. Sur 125 députés du Parlement étudiant, il y en avait plusieurs qui étaient vraiment très bons. Je crois qu’il faudrait faire plus de place aux jeunes en politique, que ce soit au niveau municipal ou ailleurs, pour leur permettre de faire valoir leurs idées", a-t-elle indiqué.

Véronique entend être de retour l’an prochain au Parlement étudiant. "Cette année, je n’ai pas eu l’opportunité de défendre les régions comme je l’aurais voulu. Comme la vaste majorité des jeunes qui participent proviennent de Montréal et des grands centres, j’entends faire valoir les préoccupations des régions l’an prochain", poursuit-elle.

Cette passion pour la politique, Véronique la crédite au député du comté Roberval, Denis Trottier. "C’est vraiment grâce à lui que j’ai eu la piqûre de la politique et je tiens à le remercier", conclut-elle.

Le Journal Nouvelles Hebdo, un média de Transcontinental.

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