La famille Trottier-Boivin se fait raser par solidarité

Normandin – Nathalie Trottier, Steeve Boivin, Matis Boivin, Antoine Boivin, Nolann Boivin et leur cousine Marie-Soleil Bouchard, cette dernière demeurant à Montréal, ont converti la salle des Chevalier de Colomb de Normandin en un site de solidarité à l’endroit des jeunes atteint d’un cancer en participant vendredi soir au Défi Têtes rasées Leucan.

L’aventure de cette famille, qui leur aura permis d’amasser 9 000 $ pour la cause et de supporter les efforts de Leucan à l’endroit des familles et des jeunes atteints d’un cancer, a démarré en octobre dernier. La mère, Nathalie Trottier, raconte : « Je voulais participer au Défi et faire un geste qui me permettrait de faire un don important pour la cause. J’en ai donc parlé à mon conjoint qui m’a proposé de faire l’activité en famille ». Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde soit consulté et embarque dans une aventure qui les conduira au fil des semaines à solliciter parents, amis, connaissances et commerces, afin d’accumuler un montant important destiné aux jeunes atteints d’un cancer.

Steeve Boivin, Nathalie Trottier et leurs enfants sont en pleine santé et c’est par solidarité qu’ils ont voulu organiser à Normandin un tel événement qui aura mobilisé plus d’une centaine de personnes vendredi soir. Matis, Antoine et Nolann se sont prêtés à l’exercice avec entrain, même si pour Matis, âgé de 9 ans, se faire raser les cheveux l’a laissé songeur.

« Nous avons passé la dernière semaine à faire le tour des classes fréquentées par nos trois garçons pour sensibiliser les jeunes au fait que nos garçons se font raser non pas parce qu’ils sont malades, mais par solidarité », commente Nathalie Trottier. Quant à Marie-Soleil, elle voulait participer au Défi depuis quelques années, l’opportunité offerte par son oncle, sa tante et ses cousins s’est présentée et elle en a profité.

Les garçons ont été les premiers à passer sous le « clipper » des coiffeuses. Lorsqu’est venu le tour des filles, l’émotion était à son comble. Le geste a pris ainsi toute sa signification.

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