Les grizzlys Cody et Mary découvrent le Zoo de Saint-Félicien

Les deux bêtes sont arrivées saines et sauves du Zoo de Québec

Les nouveaux pensionnaires du Zoo de Saint-Félicien, les grizzlys Cody et Mary, sont maintenant bien installés dans leur nouvel habitat. Le déménagement a tout de même nécessité une logistique importante.

« Nous sommes toujours fébriles à l’arrivée de nouveaux pensionnaires. C’est une page d’histoire qui se tourne à Québec, une qui débute ici. Je suis très satisfait de l’habitat que nous avons aménagé pour les ours. Ils ont l’air de bien s’adapter à leur nouvel environnement », explique la directrice générale du Zoo de Saint-Félicien, Lauraine Gagnon.

L’ours kodiak Toupie devrait rejoindre Cody et Mary à Saint-Félicien le 9 novembre prochain. Un habitat a été aménagé uniquement pour lui à proximité de celui des deux grizzlys.

Les trois ours sont âgés de 27 et 28 ans 31 ans, ce qui est très âgé pour des ours qui ont une espérance de vie moyenne d’une trentaine d’années. Lauraine Gagnon assure que les bêtes feront l’objet de soins particuliers adaptés à leurs besoins.

« C’est un habitat qui a été conçu uniquement pour eux, pour des animaux assez âgés, mentionne pour sa part le directeur à l’exploitation, au développement et à la conservation, Danny Gagnon. Ils pourront vivre une vie d’ours bien remplie. Nous possédons une bonne expertise que nous avons acquise au fil des années. C’est un bel ajout pour le Zoo de Saint-Félicien. »

Cécile Perron travaille au Zoo de Québec depuis 22 ans. Elle s’occupe des purs depuis maintenant 17 ans : « C’est certain que c’est un deuil. Mais avec l’environnement qu’ils auront ici, je ne peux qu’être heureuse pour eux », souligne-t-elle.

Les travaux pour aménager l’habitat, qui est situé au cœur de la vie sauvage des Sentiers de la nature, se sont déroulés en l’espace de quelques jours. Un protocole d’entente est intervenu avec la SÉPAQ. Des investissements de 90 000 $ ont été nécessaires. Au cours des cinq prochaines années, le Zoo recevra 50 000 $ de la SÉPAQ, le tout étant assujetti à la survie des ours.

Partager cet article