Dolbeau-Mistassini – Le CSSS Maria-Chapdelaine a inauguré officiellement, mardi, son unité d’hémodialyse, qui était déjà en opération depuis quelques semaines. Ce service attendu dans le haut du Lac-Saint-Jean a nécessité un investissement de 2,3 millions de dollars et permet à quelque cinq patients d’améliorer considérablement leur qualité de vie.
Pour un, M. Dany Proulx de Dolbeau-Mistassini, la mise en place d’une unité satellite d’hémodialyse au CSSS Maria-Chapdelaine est une bénédiction. En effet, M. Proulx devait se rendre au CSSS de Chicoutimi à raison de trois fois par semaine pour y subir un traitement de plusieurs heures.
« Ça me permet de sauver 4 à 5 heures par traitement. C’est un changement majeur à ma qualité de vie, car quand je reviens à la maison, je suis beaucoup moins fatigué », a-t-il témoigné, précisant qu’il comptait les jours en attendant l’ouverture du service à Dolbeau-Mistassini.
L’ajout de l’unité d’hémodialyse au CSSS Maria-Chapdelaine aura nécessité des investissements de l’ordre 2,3 millions de dollars, tant en achat d’équipements qu’en travaux de réaménagement des locaux. Le service est rendu possible en étroite collaboration avec le CSSS de Chicoutimi et de son équipe de néphrologues, qui peuvent suivre les traitements à distance grâce à un système de visioconférence.
« Nous sommes heureux d’offrir ce service plus près des gens. Les usagers auront accès à des soins privilégiés à proximité de chez eux. J’annonce aussi notre intention d’offrir l’hémodialyse à domicile en 2014. Nous avons un projet en branle en ce sens », a d’ailleurs souligné le Dr Damien Bélisle, néphrologue.
En outre, avec le support du Dr Bélisle, l’équipe de soins responsable de l’unité d’hémodialyse a suivi une formation de 10 semaines afin d’acquérir toutes les connaissances nécessaires pour assurer la desserte des soins. Un plan de formation continue est également en place.
Actuellement, avec cinq usagers, l’unité d’hémodialyse est en fonction à raison de 3 jours semaine, 8 heures par jour. D’autres places pourraient être disponibles au besoin, mais une autorisation médicale doit être délivrée par un néphrologue avant qu’un patient potentiel puisse être transféré à Dolbeau-Mistassini.