Dolbeau-Mistassini – Au moment où la situation financière des paroisses de toute la région est précaire, la Fabrique St-Michel peut affirmer qu’elle a pu compter sur ses paroissiens. En date du 22 mai, la campagne de capitation avait permis d’amasser 100 860 $. Les besoins sont toutefois grands et le conseil de Fabrique invite la population à sa vente de garage bénéfice annuelle les 1er et 2 juin prochain.
Avec 100 860 $ d’amassé jusqu’à maintenant par la capitation, la Fabrique St-Michel est en avance de quelque 8 000 $ sur les résultats de l’an dernier. « La population est généreuse, mais il faut aussi remercier les solliciteurs. C’est grâce au travail de nos plus de 130 solliciteurs si nous en sommes là », a indiqué la présidente de la Fabrique St-Michel, Sylvie Savard.
Cette dernière précise que bien que d’autres dons demeurent à recevoir, les besoins de la paroisse sont élevés. « Si les conditions ne changent pas, nous avons encore six ans devant nous », a-t-elle soutenu, précisant que dès le mois d’août ou de septembre de chaque année, la Fabrique est habituellement forcée de vivre sur sa marge de crédit.
La traditionnelle vente de garage annuelle ne change pas la donne, mais permet néanmoins à la Fabrique d’aller chercher un 5 000 $ supplémentaire tout en constituant une activité sociale pour la population. « Nous avons plusieurs choses intéressantes à offrir cette année et nous ferons tirer un ensemble de patio commandité par M. Benoît Rousseau ainsi qu’une tablette électronique en collaboration avec ABC Informatique », a d’ailleurs souligné Sylvie Savard.
La vente se déroulera derrière le presbytère de Mistassini, les samedi et dimanche 1er et 2 juin.
Quête préautorisée
La quête préautorisée est maintenant disponible à la Fabrique St-Michel et on entend mettre l’accent sur cette façon de faire dès l’automne à venir. « Les gens sont généreux et quand on leur demande, ils participent. Il y a environ 2 300 familles dans la paroisse. Si chaque famille donnait 1 $ par semaine pour la quête préautorisée, nos problèmes seraient réglés », relève Sylvie Savard.
