Une aventure formatrice pour 9 jeunes du comté Roberval

Une aventure formatrice pour 9 jeunes du comté Roberval
Les participants au projet « Destination Honduras 2012 » en compagnie des accompagnateurs Michel Lemieux et Érika Vincent.

Dolbeau-Mistassini – Samedi le 17 novembre, neuf jeunes et deux intervenants du Carrefour jeunesse-emploi comté Roberval prendront l’autobus en direction Montréal afin de prendre le vol qui les mènera au Honduras, plus précisément dans la capitale Tegucigalpa et dans le petit village de Pueblo Nuevo. Pendant deux semaines, ils y vivront une expérience en coopération internationale riche en émotions et formatrice sur le plan personnel.

En fait, le projet « Destination Honduras 2012 » n’est pas qu’un voyage, mais représente toute une démarche de réinsertion socioprofessionnelle pour des jeunes adultes qui avaient besoin d’une telle expérience afin de retrouver le chemin des études ou du marché du travail. Les jeunes sont actifs et impliqués depuis près de 9 semaines dans la préparation du projet, tant sur le plan financier, organisationnel que formatif.

Conscients de l’ampleur du projet dans lequel ils se sont embarqués, les neuf jeunes, qui sont tous originaires du comté de Roberval, ont bien cerné les défis à relever. « Les défis sont nombreux et nous en identifions trois types. Il y a les défis de groupe, les défis culturels de vivre dans un autre pays et les défis personnels », a d’ailleurs relevé Carol Lemieux, l’un des participants au projet.

Un travail dur

Dans le petit village de Pueblo Nuevo, les jeunes coopérants prendront contact avec la réalité d’un travail dur sur le plan physique et psychologique. Non seulement devront-ils composer avec une culture différente tout en baignant dans la langue espagnole, mais ils devront effectuer un travail de cueillette de café et de mandarines dans des conditions chaudes et humides.

Les participants auront donc amplement le temps de faire de l’introspection, de se découvrir eux-mêmes et de revenir à la maison avec une vision différente de leur propre capacité. « Le projet Honduras est un tremplin, un début vers de nouveaux projets personnels. Déjà, on voit des résultats alors que plusieurs jeunes ont entrepris un retour aux études », a d’ailleurs souligné Michel Lemieux, conseiller en emploi au CJE et accompagnateur du projet Honduras.

Une expérience positive

Participante au projet, Maryline Blais soutien que son implication a changé sa vie. « Ça allait mal dans ma vie et j’ai pris de gros risques en quittant mon travail pour participer au projet Honduras. Ça a vraiment été un tournant majeur dans ma vie, ça m’a sorti du vide intérieur qui m’habitait et m’a apporté confiance en moi. J’ai réalisé que je me sous-estimais et même si je ne suis pas encore partie pour le Honduras, j’ai l’impression de renaître », a-t-elle confié.

Une fois le voyage complété, tout n’est pas terminé pour les participants. Ceux-ci continueront leur démarche de réinsertion professionnelle, avec toujours pour objectif de retourner aux études ou de réintégrer durablement le marché du travail.

Partager cet article