À 59 ans, Harold Veilleux prouve qu’il compte toujours parmi l’élite de son sport et qu’il est encore capable de repousser ses propres limites. L’athlète de Dolbeau-Mistassini qui effectuait un retour à la compétition, après deux années de pandémie, vient d’établir de nouveaux records personnels en dynamophilie (powerlifting).
Tout dernièrement, à Saint-Hyacinthe, lors du Championnat central de dynamophilie Ontario-Québec, Harold Veilleux a réalisé de solides performances.
Ce professeur d’éducation physique depuis plus de 30 ans participait aux trois épreuves dans la catégorie Master 2 (50 à 59 ans). Ses performances sont remarquables. Il a soulevé des poids de 606 livres à l’épreuve de flexion sur jambes (squat), de 350 livres au développé couché (bench press) et de 585 livres au soulevé de terre (deadlift). Celui-ci a d’ailleurs livré le commentaire suivant sur sa page facebook : « Lever un 275 kg, 606 lbs squat à 59 ans… pas de mots pour décrire le feeling! ».
Sportif depuis qu’il est tout jeune, ayant pratiqué notamment le hockey et le tennis et qui aussi a été entraîneur de jeunes hockeyeurs, il est issu d’une famille de costauds.
« J’ai commencé à m’entraîner vers l’âge de 16 ans, à une époque où l’effort physique était très valorisé. Et depuis je n’ai jamais arrêté. J’ai toujours été un adepte de l’entraînement. »
Concours de circonstances
Il a d’ailleurs choisi comme carrière l’enseignement de l’éducation physique auprès des jeunes. Il enseigne actuellement à l’école Notre-Dame-des-Anges et devrait prendre sa retraite comme éducateur physique scolaire l’an prochain.
Harold Veilleux était déjà entraîneur physique lorsque, par un concours de circonstances, il a découvert la dynamophilie, par l’intermédiaire de Stéphane Chiquette, qui avait fondé un club (XtrêmePowerlifting) à Dolbeau-Mistassini. Il avait hésité avant d’y mettre les pieds.
S’il s’est mis sérieusement à la dynamophilie, c’est toutefois grâce, ou à cause, de son fils William, aujourd’hui à la mi-vingtaine, et qui performe déjà dans ce sport avec des qualités athlétiques évidentes.
« C’est moi qui ai inscrit William à sa première compétition de dynamophilie. Après trois ou quatre compétitions, il m’a lancé un défi pour que j’en fasse autant. J’ai donc commencé à faire de la dynamophilie à l’âge de 52 ans », raconte Harold Veilleux.
Ce dernier était déjà très fort au squat et il a même battu un record canadien. Et comme ses performances étaient plus qu’à la hauteur et qu’il était en mesure de rivaliser avec les meilleurs, il continue depuis à s’entraîner très sérieusement et à participer à diverses compétitions. En parallèle à ses entraînements et à l’approche de la retraite, Harold Veilleux a déjà d’autres projets en tête.